Paraguay

Population

6 191 368 (estimation juillet 2004)

Superficie (en km2)

406 750

Groupes ethniques

métisses 95%

Religions

catholiques romains 90%, mennonites et autres protestants

Chef de gouvernement

Président Nicanor DUARTE FRUTOS (depuis le 15 août 2003)

Taux de croissance

1,8% (estimation 2003)

PIB par habitant (en US$)

4 700 (estimation 2003)

Taux de mortalité infantile

26,67‰

Alphabétisme
(Hommes / Femmes de plus de 15 ans sachant lire et écrire)

94% (94,9% / 93%) (estimation 2003)

Chômage

18,5% (estimation 2003)

Population
sous la ligne de pauvreté

36% (estimation 2001)

Avril 2004

Les gouvernements argentins et paraguayens ont fixé à la fin de l'année 2007 l’achèvement du barrage binational de Yacyretá, situé sur le fleuve Paraná, et qui fonctionne actuellement à 60% de ses capacités. Le projet naquit d’un traité signé en 1973, qui prévoyait la mise en marche de la centrale en 1980. Le barrage fut inauguré en 1994 seulement. Les mouvements de préservation de l’environnement s’inquiètent des dégâts supplémentaires que causera l’élévation du niveau des eaux.

Juin 2004

L’ancien général Lino César Oviedo, condamné à 10 ans de prison pour une tentative de coup d’Etat contre l’ancien président Juan Carlos Wasmosy (1994-1998), accusé d’être l’auteur intellectuel de l’assassinat de l’ancien président Luis María Argaña (en mars 1999) et de 8 étudiants tués lors des manifestations qui avaient suivi l’assassinat – le « mars paraguayen » – est rentré au Paraguay fin juin pour que, si on en croit ses dires, la lumière se fasse sur l’assassinat de Argaña. Il vivait au Brésil depuis 2000. Selon de nouveaux témoignages, Argaña ne serait pas mort par balle dans sa voiture, comme l’ont établi l’autopsie et l’enquête officielle, mais d’un infarctus lors d’une visite chez une amante. La famille du défunt et la Cour considèrent qu’Oviedo a préparé l’apparition de ses « révélations ».

Juillet-août 2004

Un incendie dans un centre commercial d’Asunción, la capitale, a coûté la vie à plus de 300 personnes, dimanche 1er août. Le non-respect des normes de sécurité, le comportement criminel des propriétaires du lieu, qui ordonnèrent la fermeture des portes, et la faiblesse de moyens des pompiers se sont conjugués pour provoquer la catastrophe.

Rédaction : Nicolas Pinet.
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