DIAL D 2176 du 16-30 septembre
1997 |
Mots-clés : Proriétaires terriens,
justice, esclavage, multinationale. |
LE POT DE TERRE CONTRE LE POT DE FER
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Le cas présenté
ci-dessous en dit long sur le comportement dun groupe économique
puissant et sur les connivences qui existent entre les grands propriétaires
et le pouvoir judiciaire. Il faut lacharnement remarquable des avocats
de la Commission pastorale de la terre pour oser affronter pendant tant
dannées des pouvoirs qui voulaient délibérément
ignorer des droits élémentaires. Un tel fonctionnement de
la justice nest pas réellement exceptionnel au Brésil.
Dautres cas ont récemment défrayé la chronique
: la condamnation, en date du 11 juin 1997, de José Rainha, un responsable
du Mouvement des sans-terre, incontestablement victime des propriétaires
terriens de sa région, et la décision de la juge Sandra de
Santis Mello qui a déclassifié le 12 août
1997 le procès de quatre jeunes gens de bonne famille qui avaient
brûlé vif le jeune indien pataxó Galdino Jesus dos Santos
après avoir versé sur lui de lessence. Ces deux faits
récents ont dailleurs suscité un très grand nombre
de protestations tant au Brésil quà lextérieur.
Le texte publié ci-dessous émane de lavocat de la Commission
pastorale de la terre qui a mené à son terme laffaire
du règlement des modestes salaires de quatre ouvriers agricoles travaillant
il y a quatorze ans sur une exploitation appartenant à la Volskvagen.
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