DIAL consacre trois dossiers successifs (D 2516, D 2517
et D 2518) aux maquilas,
ces entreprises de sous-traitance implantées en Amérique
latine, surtout au Mexique et en Amérique centrale, par des entreprises
transnationales d'origine nord-américaine, asiatique ou européenne.
Selon certaines estimations, il y aurait plus de 500 000 personnes travaillant
dans des maquilas, l'immense majorité étant composée
de femmes. Le faible coût de la main-d''uvre, les exonérations
diverses accordées par des États dans le cadre de zones
franches, la grande flexibilité en matière de droit du
travail sont autant d'atouts qui permettent aux multinationales de trouver
dans ces pays des conditions particulièrement favorables à
une rapide croissance de leurs profits.
Le premier article (D 2516) donne une présentation générale
de l'implantation des maquilas, de ses causes et de ses effets. Le second
(D 2517) laisse s'exprimer directement des personnes travaillant dans
des maquilas au Mexique. Le troisième (D 2518) est consacré
à la situation faite aux femmes dans ces entreprises.