DIAL D 2419 du 1er au 15 novembre 2000
Mots-clés : Culture autochtone, spoliation, privatisation, université, entreprise, Nord-Sud.
Un nouveau cas de biopiraterie : Une transnationale et une université nord-américaines s'appproprient les propriétés d'une boisson maya millénaire. Les Indiens contestent le brevet et revendiquent leurs droits 
 
Ce n’est pas la première fois que laboratoires et universités du Nord cherchent à contrôler l’utilisation des connaissances millénaires des peuples indigènes d’Amérique latine (cf. DIAL D 2045, 2136, 2303).  La procédure commence par une enquête sur le terrain et se termine par un dépôt de brevet au profit de l’entreprise du Nord, ce qui prive les peuples indigènes de toute utilisation commerciale de leurs propres produits. Les bénéfices de l’invention millénaire sont ainsi détournés. Il y a là une sorte de “vol légalisé” de la part des institutions des pays du Nord.  Un nouveau cas de biopiraterie concerne un élément constitutif d’une boisson maya millénaire, le pozol. Nous publions un article de Jim Cason et David Brooks, paru dans La Jornada, 7 octobre 2000 (Mexico).