AOÛT-SEPTEMBRE
2002
---
OCTOBRE
2002
---
NOVEMBRE 2002
---
DÉCEMBRE
2002
---
JANVIER 2003
Les présidents
brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, et argentin, Eduardo Duhalde,
ont manifesté, mardi 14 janvier, leur intention de relancer les processus
d'intégration au sein du Mercosur, constitué de l'Argentine, du
Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay. Ils prévoient la création
d'un parlement du Mercosur, le renforcement de sa dimension sociale avec la
réactivation du Forum consultatif économique et social où
siègent chefs d'entreprise et syndicalistes, la consolidation de l'union
douanière pour arriver à terme à un marché commun,
permettant la libre circulation des biens et des personnes entre les quatre
pays du bloc.
FÉVRIER
2003
Fin janvier, le voyage au Brésil du Commissaire
européen au commerce, Pascal Lamy, destiné à faire avancer
les négociations d'un Traité de libre commerce entre l'Union européenne
(UE) et le Mercosur (Marché commun du Sud) - la signature est
prévue pour 2004 -, n'a donné que peu de résultats. L'UE
se plaint du faible pourcentage de produits détaxés proposés
par le Mercosur. Ce dernier demande la fin du protectionnisme et des
subventions agricoles de l'UE.
Les 4 ministres
des Affaires étrangères du Mercosur ont annoncé, mardi
4 février lors d'une réunion à Montevideo, qu'ils participeront
de manière groupée aux négociations de la ZLÉA,
dont l'achèvement est prévu pour 2005. Le nouveau gouvernement
brésilien se rallie ainsi apparemment à un projet auquel le PT
(Parti des travailleurs) - dont le président actuel est issu - s'était
traditionnellement montré hostile.
MARS 2003
---
AVRIL
2003
---
MAI
2003
Le président
uruguayen, Jorge Batlle, en visite officielle à Brasilia, lundi 12 mai,
s’est associé à la volonté de son homologue brésilien
de renforcer le Mercosur, laissant de côté ses efforts pour développer
une relation bilatérale avec les États-Unis. Il a proposé
en outre, hors communiqué officiel, la négociation d’un
accord commercial entre le Mercosur et les États-Unis, alternative nommée
« Quatre plus un » – proposition qui fait son chemin au sein
du gouvernement brésilien, conscient des difficultés et des risques
de la ZLÉA (Zone de libre-échange des Amériques).
JUIN
2003
Le président
brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a annoncé dimanche
1er juin, lors de la réunion du G-8, son projet d’unir et de fortifier
les pays en voie de développement dans les négociations multilatérales.
Vendredi 6 juin, le ministre des affaires étrangères, Celso Amorim
recevait à Brasilia ses homologues indiens et sud-africains, Yashwant
Sinha et Nkosazana Dlamini-Zuma, pour un dialogue trilatéral de concertation
et de renforcement de la coopération. Le 18 juin, lors du XXIVème
sommet semestriel du Mercosur à Asunción, l’Inde a signé
un accord prévoyant l’extension des échanges commerciaux.
La fin des négociations concernant des préférences tarifaires
sur un nombre limité de produits est prévue pour août et
devrait constituer la première étape d’un futur accord de
libre commerce. Un accord existe déjà avec l’Afrique du
Sud depuis décembre 2000, mais les avancées en termes de libéralisation
commerciale ont été réduites.
Mercredi 11 juin,
Néstor Kirchner, le nouveau président argentin, était en
visite au Brésil. Les deux présidents sont tous les deux favorables
au renforcement de l’intégration au sein du Mercosur.
JUILLET-AOÛT
2003
L’Uruguay
est chargé, depuis juillet et pour 6 mois, de la présidence du
bloc. La volonté brésilienne, soutenue par l’Argentine de
créer un Mercosur politique avec un parlement supranational, est considérée
prématurée par le Parti Colorado uruguayen, actuellement au pouvoir
; elle est rejetée par le Parti national (ou Parti Blanco), allié
occasionnel. Dans ce contexte, l’Uruguay cherchera à freiner l’initiative
brésilienne.
SEPTEMBRE 2003
Les maires et chefs de gouvernements locaux de 50 villes du Mercosur (Argentine,
Brésil, Paraguay et Uruguay) et des pays associés (Bolivie, Chili)
se sont réunis du 17 au 19 septembre lors du Sommet des Mercovilles,
intitulé « Villes pour l’insertion sociale et l’intégration
régionale : instruments pour la création de travail et d’emploi ».
Ils ont souligné que le Mercosur vit un moment privilégié
depuis sa création en 1991, les présidents des deux pays principaux,
Néstor Kirchner et Luiz Inácio Lula da Silva, ayant fait de son
approfondissement une priorité de leur politique extérieure. Leur
déclaration finale insiste sur leur volonté de « construire
un espace d’intégration plus réel et tangible, radicalement
distinct à celui qu’on a traité d’imposer à
partir de la vision de l’orthodoxie libérale, fondée sur
la seule ouverture commerciale ».
OCTOBRE 2003
---
NOVEMBRE 2003
---
DÉCEMBRE 2003
---
Rédaction : Nicolas Pinet.
En cas de reproduction, mentionner la source Dial.