URUGUAY
troisième trimestre 2002-année 2003


AOÛT-SEPTEMBRE 2002
---



OCTOBRE 2002
Un ancien ministre de la dictature qui dura en Uruguay de 1973 à 1985 vient d'être condamné (18 octobre) à des peines de prison pour la disparition en 1976 d'Elena Quinteros, enlevée de force du jardin de l'Ambassade du Venezuela où elle cherchait à se réfugier. C'est la première fois qu'une condamnation a lieu pour des crimes contre l'humanité commis pendant la dictature militaire.



NOVEMBRE 2002
La Commission pour la paix, créée par le président Jorge Battle pour enquêter sur les cas de disparition durant la dictature (1973-1984), a présenté mercredi 30 octobre un rapport préliminaire de ses deux années d'activité. Elle a déclaré que l'État uruguayen assumera la responsabilité de la mort des 26 personnes retenues par le rapport.

Associations de la société civile, syndicats et groupes écologistes ont organisé du vendredi 15 au dimanche 17 le Forum social Uruguay (FSU), pour débattre de possibles alternatives au modèle actuel de mondialisation.




DÉCEMBRE 2002
---



JANVIER 2003
---



FÉVRIER 2003
---



MARS 2003

---




AVRIL 2003
---




MAI 2003
---




JUIN 2003
L’Uruguay commémorait, vendredi 27 juin, les 30 ans du coup d’État de 1973, qui avait conduit à la dissolution du parlement par ordre de l’armée, mais en connivence avec le président Juan María Bordaberry, élu démocratiquement en 1971. La loi de 1987 de Caducité de la prétention punitive de l’État, confirmé par le plébiscite de 1989 a laissé sans condamnation les militaires accusés de violations des droits humains. Le peu de présence de l’histoire uruguayenne d’après 1957 dans les programmes scolaires primaires et secondaires explique aussi que, dans une enquête réalisée par l’Université catholique, 70 % des enquêtés ayant entre 18 et 29 ans ne surent nommer aucun dictateur de la période.



JUILLET-AOÛT 2003
---




SEPTEMBRE 2003
---



OCTOBRE 2003

---



NOVEMBRE 2003
---



DÉCEMBRE 2003

Dimanche 7 septembre, le référendum organisé autour du projet de loi prévoyant d’ouvrir à des capitaux privés l’entreprise publique monopoliste d’importation et de raffinage d’hydrocarbures ANCAP s’est soldé par une nette victoire du non (62,21% des suffrages valides) sur le oui (35,42%). Le résultat s’explique en partie par le discrédit du gouvernement de Jorge Battle, après la débâcle économique du milieu d’année 2002, mais aussi, par une opposition de fond des Uruguayens aux privatisations. En 1992, un autre référendum avait déjà rejeté, avec plus de 70% des voix, les principaux articles d’un projet de loi sur les entreprises publiques, et notamment ceux qui devaient permettre de privatiser les télécommunications. À la même époque, le président du pays voisin, Carlos Menem (1989-1999) procédait à des privatisations massives.


Rédaction : Nicolas Pinet.
En cas de reproduction, mentionner la source Dial.